Charas

La résine Charas est la première résine au monde. Apparue en Inde, son nom signifie simplement résine. Elle est le résultat de la sève de plusieurs fleurs qui s’accumule sur les mains. Le Charas CBD est généralement sombre et devient flexible lorsqu’il est chauffé.

Méthode de fabrication :

La plante, séchées ou non, est frottée par les mains aux extrémités afin d’enlever la gomme résineuse. La résine adhère à la peau et doit être pelée par une friction vigoureusement résultant la formation de boulettes. Ensuite, ces boulettes sont rassemblées puis mises en forme pour être commercialisées. La résine frottée à la main est sans doute celle que l’on consommait à l’origine mais cette méthode de production demande un travail intensif pour un résultat peu quantitatif. Le frottage à la main est aujourd’hui principalement utilisé en Inde et au Népal. Il est souvent lissé en forme de boulettes (dites “boulettes du temple”) ou en forme de “doigts” et peut avoir un aspect brillant ou cireux.

Un peu d’Histoire :

Traditionnellement, l’Inde produit au moins trois produits de cannabis standard :

• Le “bhang”, qui est composé de feuilles de cannabis hachées. Il est habituellement consommées sous forme de boisson, souvent avec d’autres ingrédients psychoactifs;
• Le “ganja”, qui est de l’herbe de cannabis;
• Le “charas”, qui est de la résine de cannabis frottée à la main.

Le “charas” indien a été redécouvert par les occidentaux lorsque les hippies sont partis en pèlerinage en Inde dans les années 1960, à la recherche de la connaissance, et ont donné naissance à ce que l’on appelle la “route du hashish”. L’exportation de cannabis frotté à la main pose problème du fait que sa manipulation fait vieillir le produit prématurément : le tétrahydrocannabinol (THC) se dégrade en d’autres cannabinoïdes si bien que les effets sont moindres. En effet, le “charas” retient souvent de l’humidité captive lors de la manipulation manuelle, ce qui le rend susceptible de moisir. S’il est stocké sur place, cependant, il peut se garder pendant des années. Les utilisateurs locaux ont tendance à faire vieillir leur “charas” pendant un an avant de le consommer. Si bien que la plupart des résines frottées sont consommées dans le pays de production.