Le 9 octobre 2020, Olivier Véran publiait un décret qui autorisait l’expérimentation de l’usage du cannabis thérapeutique auprès de patients souffrant de maladies graves en France. Bien entendu, dans un cadre contrôlé et limité. Le 25 octobre 2020, l’Assemblée nationale votait en faveur de cette mesure.
Désormais, ce sont près de 3000 patients atteints de diverses pathologies chroniques qui pourront y avoir recours afin de remplacer un traitement médicamenteux plus traditionnel qui ne porte souvent plus ses fruits en matière de gestion de la douleur…
Qu’est-ce que le cannabis thérapeutique ? Qui peut se le faire prescrire ? Que dit la loi ? Où en est la France ? Pourquoi cette expérimentation ? On vous dit tout ici !
Où en est la France avec le cannabis ?
La France anti Cannabis
Comme vous le savez, rares sont les médicaments contenant un ou deux principes actifs du cannabis à avoir reçu une autorisation de mise sur le marché. Et pour cause. La culture du cannabis, quel que soit son usage, est totalement interdite en France depuis 1970.
Si le cannabis thérapeutique est autorisé dans 21 pays sur 28 de l’Union européenne, la France est, avec l’Estonie, La Lettonie, la Bulgarie et la Hongrie, la plus restrictive en matière de réglementation.
Jusqu’à présent, seul le Marinol, dérivé cannabinoïde était autorisé et avait été utilisé auprès de 63 patients pour combattre l’anorexie liée au SIDA, ainsi que les nausées et vomissements attribuables à la chimiothérapie contre le cancer. Tandis que le nombre de potentiels bénéficiaires s’élevait à des milliers.
Néanmoins, avec en partie grâce à l’augmentation du nombre de boutiques de CBD ouvrant leurs portes à travers la France les choses bougent. D’après le Syndicat Professionnel du Chanvre (SPC), il existait près de 400 en 2018, soit quatre fois plus qu’avant 2018. Le marché du CBD pèse aujourd’hui 150 à 200 millions d’euros et pourrait même atteindre le milliard d’euros d’ici à 2023.
Par ailleurs, malgré un cadre réglementaire répressif, les français sont les numéros 1 en Europe à consommer du cannabis. Un adulte sur deux déclare en avoir déjà consommé dans sa vie, et on compte près de 9 000 usagers quotidiens.
la France et le cannabis thérapeutique
Ça y est la France entre en jeu, et l ’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a récemment publié la liste des six fournisseurs qui fabriqueront et distribueront les médicaments pour l’expérimentation du cannabis thérapeutique. Ont été retenus entre autres le laboratoire Boiron, Etypharm et CentreLab de Guéret.
Une expérimentation d’abord pour évaluer l’accès au traitement
L’expérimentation débutera au plus tard le 31 mars, et durera deux ans. Elle va ainsi permettre aux médecins de s’acculturer à cette pratique et de mesurer l’efficacité. L’efficacité d’une part du circuit de prescription, mais aussi de délivrance. Cette mesure est mise en place puisque les médecins français sont aujourd’hui, encore beaucoup à méconnaître les propriétés thérapeutiques de cette plante controversée.
À la fin de cette expérimentation, le CSST (Comité Spécialisé Scientifique Temporaire) et se réunira pour rédiger un rapport définitif sur les effets du CBD thérapeutique et de la faisabilité de sa mise à disposition en France.
Tout ce qu’il y a à savoir sur le cannabis thérapeutique
Le cannabis thérapeutique s’oppose au cannabis récréatif, de par sa finalité d’usage, mais aussi son indication précise.
Il est prescrit par des médecins, délivré par des pharmaciens et est fabriqué en associant différentes molécules qui ont un intérêt thérapeutique bien défini. Le médecin détermine quel produit à base de cannabis est le plus adapté à chaque patient, et à chaque pathologie.
La composition, le mode d’administration, la posologie et les risques sont tous maîtrisés, et surtout adaptés à chaque besoin.
En fonction de la maladie, le médecin décidera d’augmenter soit le taux de CBD, soit le taux de THC. Cet ajustement se fera selon les retours du patient à l’égard des effets du traitement.
Il sera prescrit sous forme de gélules, d’huiles ou encore de fleurs de CBD séchées à vaporiser. En revanche, est fermement exclu le cannabis à fumer qui ne fait pas partie du protocole.
Qui y a le droit ?
Le cannabis thérapeutique vise à soulager les patients souffrant de douleurs chroniques.
C’est-à-dire de douleurs subies pendant au moins trois mois consécutifs, affectant considérablement et durablement leur qualité de vie, et dont les traitements antidouleurs et produits thérapeutiques disponibles sont insuffisamment efficaces. Il sera expérimenté chez les patients en « impasse thérapeutique ».
En France, ce sont près de 70 % de patients souffrant de douleurs chroniques qui ne reçoivent pas de traitement approprié.
Peuvent se faire prescrire du cannabis thérapeutique, les patients atteints de :
- Douleurs neuropathies réfractaires aux thérapies,
- Pathologies du système nerveux central en proie à des contractions musculaires réflexes exagérées (Sclérose en plaques, séquelles de l’AVC, spasticité douloureuse),
- Symptômes rebelles en oncologie (symptômes liés au cancer en lui-même ou au traitement administré),
- Certaines formes d’épilepsie pharmaco-résistantes,
- En situation palliative.
Toutefois, son recours vient en complément des autres traitements, et non en remplacement. Il est important de souligner qu’il a pour objectif d’améliorer la qualité du vie du patient, mais qu’il ne remplace en rien le traitement de fond.
Comme pour tout médicament, il existe des contre-indications. Elles concernent :
- Les femmes enceintes ou allaitantes,
- Les personnes ayant un terrain cardiovasculaire à risque,
- Les patients ayant des troubles de l’anxiété sévère ou souffrant d’une pathologie psychiatrique.
Où se le faire prescrire ?
Dans un premier temps, les patients devront se rendre chez un médecin spécialiste, neurologue ou médecin de la douleur, en hôpital. Une fois qu’ils auront eu la première prescription, ils pourront renouveler leur traitement en pharmacie de ville, et consulter leur médecin traitant qui prendra le relais une fois le traitement stabilisé.
Il sera gratuit pendant la durée de l’expérimentation. Sera traitée plus tard la question du remboursement et de son taux.
Mais alors si le dosage est contrôlé, aucun risque de devenir addict ?
Les retours d’expérience ne sont pas encore suffisamment nombreux, mais il semblerait que les risques d’addiction soient très faibles.
Néanmoins, « faibles » ne veut pas pour autant dire « inexistants ». La consommation régulière de cannabis médical exposerait toutefois à un syndrome de « sevrage »… C’est ce que nous montre une récente étude réalisée par l’Université de Michigan.
Parmi 527 américains prenant régulièrement du cannabis médical, plus de la moitié a développé un syndrome de sevrage. Il se manifeste principalement par des troubles du sommeil, troubles de l’humeur, perte d’appétit et le manque.
Afin de réduire au maximum le risque de développer de ce syndrome, il est préférable de se faire suivre par un spécialiste de l’addictologie, en parallèle du médecin traitant.
Enfin, en France, et selon l’OMS, la molécule de CBD ne serait quant à elle aucunement responsable de l’addiction. D’après l’organisation : « Les preuves scientifiques montrent que le CBD n’est pas susceptible de créer une dépendance contrairement au THC. »
Le CBD légal en France
Le cannabis est composé de plusieurs centaines de molécules dont les cannabinoïdes : le cannabidiol (CBD) qui n’a aucun effet stupéfiant et le Tétrahydrocannabinol (THC) à l’origine des effets psychotropes contribuant à la sensation d’euphorie.
Nous le disions, le CBD ne créé pas de dépendance à l’inverse du THC. C’est pour cette raison que sont exclusivement autorisés à la commercialisation les produits à base de cannabidiol dont le taux de THC est inférieur à 0,2 %.
En gros, la plante d’où provient le produit que vous vous apprêterez à acheter doit avoir un taux inférieur à 0,2% de THC, c’est ce qu’atteste l’arrêté ministériel de 2004 autorisant ainsi l’exploitation de Cannabis Sativa L. À condition de respecter sa teneur réglementée.
Le CBD appartient à la classification du complément alimentaire et n’a officiellement aucun statut de médicament. Elle ne diminue ni réflexes, ni humeur, ni comportement, mais vous apporte uniquement une sensation de soulagement.
Quels produits CBD peut-on acheter ?
Nous avons l’autorisation de les vendre sous forme de fleurs de CBD, graines et fibres, d’huiles, de e-liquides pour cigarettes électroniques, de tisanes, de crèmes, de cristaux ou encore de sirops.
Par ailleurs, les variétés de chanvre autorisées à la vente en France sont au nombre de 21 :
- Carmagola,
- Cs,
- Delta Llosa,
- Delta 405,
- Dioica 88,
- Fedora 17 et 19,
- Fedrina 74,
- Félina 32 et 34,
- Férimon,
- Fibranova,
- Fibrimon 56,
- Fibror 79,
- Futura,
- Futura 75,
- Epsilon 68,
- Santhica 23 et 27,
- Uso 31
- ainsi que Santhica 70.
Et au fait, ça fonctionne comment le CBD ?
Notre corps humain possède un système appelé « endocannabinoïde », qui est composé de récepteurs cellulaires, de protéines et de molécules.
Ce système régule les processus physiologiques de notre organisme, dont entre autres le système immunitaire et l’homéostasie (la capacité du corps humain à maintenir ses constantes du milieu intérieur à des valeurs normales).
Deux types de récepteurs existent. Les CB1 qui se trouvent dans le système nerveux central et périphérique, et les CB2 qui sont présents dans les tissus immunitaires, la moelle osseuse, les os, la rate.
Le THC (phytocannabinoïde) va se fixer principalement sur le système nerveux central et provoquer des effets psychoactifs. Tandis que le CBD va diminuer l’activation du CB1 par le THC et réduire les effets psychotropes.
La molécule de CBD n’a pas le pouvoir de se lier aux récepteurs et n’a donc en fait aucune influence sur les fonctions du cerveau. C’est ce qui explique pourquoi elle est considérée comme sans danger par l’Organisme Mondial de la Santé.
Il active le récepteur 5-HT1A qui va lui, déclencher la libération de la sérotonine, communément connue sous l’appellation d’ « hormone du bonheur » et ainsi apporter une sensation de bien-être. Les récepteurs d’adénosine qui apportent des effets anti-inflammatoires et anti-anxiété vont également être activés par le CBD. Quant aux GRP55 qui participent à la progression du cancer, ils vont être bloqués par le cannabidiol.
Qu’est-ce qui différencie le CBD du THC ?
Nous venons de le voir, le CBD et le THC n’agissent pas sur les mêmes récepteurs. Et pour cause. La principale différence entre le CBD et le THC réside dans leur structure chimique.
S’ils ont la même formule chimique (21 atomes de carbone, 30 atomes d’hydrogène et deux atomes d’oxygène), leurs atomes ne sont pas disposés de la même manière. Cela modifie considérablement leurs propriétés chimiques, et explique pourquoi ils affectent différemment le corps humain.
L’effet “high” associé à la molécule de THC est dû à sa forte affinité de liaison avec les récepteurs cannabinoïdes, en particulier avec le récepteur 1 des cannabinoïdes (le récepteur CB1).
En effet, les effets intoxicants et psychédéliques du tétrahydrocannabinol commencent via ces récepteurs CB1. Nous l’avons vu, ces derniers se trouvent principalement dans le système nerveux central et le cerveau. Lorsque les récepteurs CB1 sont activés, les cellules du cerveau sont stimulées pour libérer de la dopamine. Ainsi, l’on ressent les effets intoxicants caractéristiques du THC, comme l’euphorie, les problèmes de rappel de la mémoire à court terme, la déficience psychomotrice, l’anxiété et la tachycardie, la sédation et la relaxation, le soulagement de la douleur, les hallucinations et changements de pensées voire délires (bien sûr en cas d’intoxication grave).
Le CBD, quant à lui, agit en coulisses dans le but de renforcer le système endocannabinoïde dans sa globalité. Il se situe dans ce cas dans la catégorie des antagonistes. Mais cela ne veut pas dire qu’il est dans l’incapacité d’interagir individuellement avec les récepteurs CB1 et CB2. Il a simplement plutôt tendance à favoriser le bien-être en général et à influencer de manière bénéfique le système immunitaire. En outre, lorsque l’on ingère un produit comportant à la fois du THC et du CBD, le CBD a la capacité d’inhiber significativement les effets psychotropes provoqués par son cousin le THC.
Les bienfaits déjà connus du CBD
1- Il soulagerait les douleurs chroniques
Les différentes études dont nous allons vous parler ont pour la plupart étaient faites aux Etats-Unis ou au Canada. C’est d’ailleurs, d’après l’une d’entre elles que nous avons appris les bénéfices apportaient par le CBD aux personnes sujettes à des douleurs chroniques. L’étude portait principalement sur les douleurs cancéreuses et la sclérose en plaques.
2- Il améliorerait les conditions de la peau
Cette affirmation qui émane également d’études, serait notamment vraie pour l’usage d’huile de CBD. En appliquant directement sur votre peau cette huile, vous devriez profiter d’une amélioration de l’état de santé de votre épiderme. Par exemple, en encourageant la mort des cellules anormales dans le cas des plaques d’eczéma. L’huile réduirait aussi la fabrication “d’huile de peau” qui influence l’apparition de l’acné. Enfin, puisque dans les fleurs de CBD nous pouvons trouver des vitamines E, vous pourrez bénéficier d’une meilleure protection de votre peau. Si vous le souhaitez, il existe également des produits de beauté constitués en partie de cette molécule.
3- Il diminuerait l’épilepsie infantile
Deux études sérieuses, l’une faite par le New England Journal of Medicine et l’autre par Food and Drug Administration, en sont venues à la même conclusion. Le CBD aurait la faculté de réduire l’épilepsie infantile. Un potentiel soulagement pour les familles.
D’ailleurs, dans l’une d’entre elles le pourcentage des victimes de crises a diminué de 23 % de plus que ceux qui avaient ingéré un placebo. De plus, le fait qu’il n’existe pas d’effet secondaire de connu permet aux parents de les rassurer.
4- Il aiderait dans la lutte contre la schizophrénie
Pour continuer avec les maladies qui ont pour point commun leur impact sur le cerveau, nous allons vous aborder les bénéfices découverts sur les personnes atteintes de schizophrénie. Il y a maintenant quelque temps, une revue de recherche aurait mis en évidence la réduction des hallucinations chez les schizophrènes. Toutefois, attention, il est important de garder en tête que l’usage du CBD dans ce cas si particulier est encore sujet à des études avant d’être employé comme traitement. Ces informations s’avère alors être une éventuelle solution remarquable mais qui demande d’être encore étudiée.
5- Il réduirait la dépression et l’anxiété
Parfois considéré comme la maladie du siècle, la dépression, et par extension l’anxiété, pose énormément de questions à la communauté scientifique. De nombreuses recherches arpentent alors toutes les pistes existantes afin de trouver un remède efficace et sans effets secondaires. Et c’est là qu’entrerait en ligne de compte le CBD. Selon plusieurs études, la molécule aurait permis de réduire les troubles liés à la dépression et l’anxiété. Notamment, les TOC ou bien l’inconfort ressenti dans un lieu public.
6- Il atténuerait le stress oxydatif
Le stress oxydatif ? Quésaquo ? On parle de ce stress lorsque votre corps n’arrive plus à neutraliser les radicaux libres qui se trouvent en trop grande quantité. En général, l’élimination se fait avec des antioxydants. Ce problème peut être à l’origine d’un grand nombre de maladies tel que le diabète, la cataracte ou bien Alzheimer.
Le CBD viendrait donc en renfort à votre corps dans la lutte contre le surplus de radicaux libres. C’est en tout cas ce qu’aurait découvert une étude datant de 2010.
7- Il améliorerait la santé cardiaque
Aux Etats-Unis, la santé cardiaque est une préoccupation de plus en plus importante. Principale cause de décès dans ce pays dû aux nombreuses personnes souffrant l’obésité. Cependant ce n’est pas le seul état du monde souffrant de ce mal qui évolue exponentiellement dans les pays développés ou se développant.
Par conséquent, de nombreuses recherches ont été lancées pour trouver une solution. Elles rappellent qu’une alimentation et un mode de vie sains sont primordiaux. En outre certaines ajoutent que la consommation de CBD pourrait venir en soutien, afin de réduire le blocage des artères, réduire la tension artérielle, le cholestérol…
8- Il lutterait contre les bactéries multirésistantes aux médicaments
Un second problème qui se dresse de plus en plus souvent face à la communauté scientifique et la résistance accrue de certaines bactéries. Quelques-unes peuvent notamment annuler les effets des antibiotiques. Ainsi, de plus en plus d’études ont pour objectif de trouver une solution à ce fléau.
À l’image d’une étude de 2011 qui a montré que le CBD aurait la capacité de ralentir la progression de la tuberculose. Cependant, l’étude avait été faite sur des rats. Il n’y a donc pas eu d’étude menée sur l’homme à ce jour. Au vu des résultats prometteurs, de futurs résultats devraient voir le jour dans les mois ou années à venir.
9- Il réduirait l’inflammation
Comme avec le stress oxydatif, l’inflammation est un problème de plus en plus inquiétant dans nos sociétés modernes. Responsable de la recrudescence des maladies non infectieuses à l’image, des cellules cancéreuses ou des maladies auto-immunes de récentes études inciteraient la communauté scientifique à penser que le CDB pourrait venir en aide à un mode de vie et une alimentation saine.
10 – Il n’y aurait pas de dépendance
À ce jour, la consommation de produits au CBD comme les fleurs de CBD n’a engendré aucune dépendance qui a pu être prouvée. La molécule, contrairement au THC, ne rendrait alors pas addict les usagers réguliers.
Et pour finir, le CBG c’est quoi ?
Encore confidentiel mais pourtant de plus en plus présent la molécule de CBG fait peu à peu sa place dans le monde médical. Cette molécule encore discrète des plants de chanvre se trouve dans la famille des cannabinoïdes non-psychoactifs.
Le CBG ou Cannabigerol est le premier cannabinoïde à se développer dans la plante de chanvre. Il est présent en très petite quantité dans la plupart des variétés de Cannabis SATIVA.L (après récolte et séchage), plus précisément moins de 1 % et présent dans sa plus grande quantité, des plants en floraison. Ce qu’il faut savoir c’est que le CBD ainsi que le THC se développent en fait à partir du CBG.
Concernant ces éventuels bienfaits. Il serait capable de soulager les douleurs intestinales (maladie de Crohn, intestin irritable) ainsi que de combattre les états dépressifs et l’anxiété mais pas que…
Il a été découvert que le CBG activait les récepteurs CB1 du système endocannabinoïde et donc impactait le système nerveux central. Cet effet pourrait aider à réduire certaines des conséquences moins désirables associées à la consommation de cannabis riche en THC, comme la paranoïa. Le CBG a également été identifié comme influençant le récepteur CB2. Cependant, les mécanismes de son action dans ce cadre ne sont pas encore bien compris. Affaire à suivre…