Alors que le CBD jouit d’une renommée de plus en plus importante, certains d’entre vous se demandent sans doute : comment avons-nous pu en arriver jusqu’ici ? L’histoire du CBD est semée d’embûche, tantôt au centre d’enjeux stratégiques, tantôt boudée par les pouvoirs en place. Utilisés dans l’agriculture, dans les domaines médicaux ou pour la confection de textile, de nombreux secteurs d’activité ont profité de ses vertus.
Aujourd’hui nous faisons un bond de quelques milliers d’années pour retraverser toutes les époques et découvrir son histoire. Montez dans la machine à remonter le temps, nous partons !
Les premières traces d’un usage de CBD
Ça y est nous sommes arrivés, et la première étape de notre voyage commence par le néolithique (-8 000 avant J-C à -1 900 avant J-C) et se terminera au XIIIe siècle avec Marco Polo.
Une utilisation qui démarre dès le néolithique
Le chanvre est une des plantes les plus anciennes que nous puissions trouver sur Terre. Poussant généralement dans les zones au climat tropical, elle a pu être utilisée par de nombreuses civilisations.
C’est pourquoi, les archéologues ne peuvent pas d’origine géographique pour les premières traces d’utilisation. En outre, dans plusieurs foyers à divers endroits, des indices montrent que le chanvre fut employé par différentes ethnies. Expliquant la difficulté des scientifiques à retracer le foyer originel.
En Chine, l’une des principales civilisations qui eut recours à cette plante, les fouilles de la grotte de Xianeren ont dévoilé des poteries décorées par du chanvre. Des découvertes qui sont datées au début de la période néolithique.
En Europe, les chercheurs ont également trouvé des résidus de son utilisation. Au sein de la région de Thuringe (centre-est de l’Allemagne) des semis (opération qui consiste à mettre en terre des graines) de chanvre ont été retrouvé tout proche de poteries. Laissant donc penser que la plante était cultivée. L’estimation de ces trouvailles se situe aux alentours de -5 500 avant J-C.
Le chanvre était donc très exploité dans l’agriculture dès cette période. Son usage s’est par la suite répandu. Durant le néolithique, les peuples étant encore très mouvants. Leurs flux migratoires et leurs conquêtes ont participé à la démocratisation de son utilisation dans le monde.
C’est pourquoi, bien que cette plante pousse naturellement à l’intérieur des zones tropicales, des découvertes ont pu être faites dans des zones au climat plus continentale comme l’Allemagne ou d’une manière générale, l’Europe.
Un emploi qui se diversifie
Durant l’Antiquité, son utilisation s’intensifie et se diversifie. Chinois, Grecs, Égyptiens et peuples nomades tels que Scythes font usage de la plante.
Nous le disions, elle est au cours de cette période employée dans un plus grand nombre de domaines. Selon les parties de la plante, mais également les civilisations, des traces de CBD et de chanvre ont pu être trouvées dans des tissus ou de la nourriture. Il y a par ailleurs des textes expliquant ses bénéfices médicaux !
C’est en Chine que l’un de ces premiers textes a été rédigé. Une liste de plantes médicinales qui serait écrite par l’empereur Shennong. Sur celle-ci, nous y trouvons plusieurs minéraux, parties animales et herbes qui ont été recensés, dont le chanvre.
Un papyrus égyptien mentionne aussi le probable recours au CBD pour des raisons médicales. Le document aurait vraisemblablement était écrit sous le règne d’Amenhotep 1er. Au vu des inscriptions et de tout ce qui a pu être découvert, les historiens pensent que le chanvre, et dans ce cas précis l’huile des graines, servait à calmer les inflammations des personnes sur lesquelles elle était appliquée.
Du côté des Scythes, un peuple nomade qui habitait dans les zones de l’Eurasie, leur utilisation a été décrite par un historien de la Grèce Antique prénommé Hérodote. Il rapportait que les graines de chanvre étaient jetées dans le feu. Ainsi, par leur combustion, la fumée venait embaumer tout l’air aux alentours. Ils la respiraient pour profiter des bienfaits qu’ils lui attribuaient.
Au cours du premier siècle après Jésus-Christ, c’est un naturaliste et écrivain, surnommé Pline l’Ancien qui mentionne l’emploi de chanvre dans la Rome Antique. Les Romains se servaient de la plante pour concevoir des cordages. Dans son ouvrage, il explique la manière dont les agriculteurs cultivés et récoltés cette espèce végétale.
Retournons de nouveau en Grèce en la compagnie du médecin Galien. Au IIe siècle, de nouvelles références au chanvre sont faites. Afin de traiter l’otalgie (douleurs dans l’oreille), certaines personnes appliquaient sur l’endroit de leur douleur un extrait de jus de graines de chanvre.
Enfin, une dernière utilisation très avant-gardiste pour l’époque est celle d’un chirurgien chinois. Avant chaque opération que Hua Tuo allait effectuer ses patients étaient anesthésiés grâce au chanvre. Cela expliquerait par ailleurs pourquoi en chinois, le symbole du chanvre associé à celui de l’ivresse signifie “anesthésier”.
Une molécule aux enjeux stratégique
Entrons dans la période la plus chevaleresque… Voici venue le temps du Moyen-âge. Charlemagne, roi des Francs, a fait de cette plante un enjeu stratégique pour ses armées. Déjà fortement exploité dans la fabrication de vêtements, il en trouvera une autre utilité tout aussi intéressante à ses yeux.
C’est d’ailleurs, l’une des raisons principales qui explique pourquoi Charlemagne a encouragé sa culture. Les tiges de Chanvres permettent aux artisans de créer des toiles et des cordages d’une très grande qualité pour les navires.
Durant ce même siècle le monde arabe trouvé lui aussi une nouvelle utilité. Au VIIIe siècle, ils mettent au point un nouveau papier conçu à base de chanvre. Par ailleurs, lors de leurs conquêtes en Afrique du Nord, en Sicile, en Espagne, et même en France, ils emmènent avec eux cette plante, participant alors à son utilisation grandissante à travers le monde.
De retour dans l’Allemagne du XIIIe siècle et en compagnie de l’abbesse Hidegarde de Bingen. Cette dernière accordée énormément de vertus au sujet de ce jour. Elle trouvait que le chanvre était bénéfique pour les personnes en bonne santé comme à celle en moins bonne santé. De son point de vue, pour les individus bien portants, il représente une nourriture saine, permettant de contrôler les humeurs en diminuant les mauvaises au profit des bonnes.
Pour finir notre premier tour d’horizon de cette longue période, suivons l’explorateur de renom qu’est Marco Polo. C’est après un voyage en Perse, que ce dernier relate des faits troublants. Il aurait découvert l’existence dans cette région d’une secte d’assassin qui se délectait d’un breuvage avec pour ingrédient principal le chanvre.
De la renaissance à l’époque moderne qu’elle était l’image des molécules de THC et de CBD ?
Faisons escale dorénavant dans une nouvelle période, avec pour commencement la Renaissance, une période qui a vu naître entre autres La Joconde, et pour finir en compagnie de George Washington. Mais dans tout cela qu’elle était la place du CBD, du THC et du chanvre dans sa globalité ?
Le chanvre en perte de terrain
Une grande partie du monde suit une nouvelle tendance autour de ce sujet épineux qu’est l’emploi du chanvre. Alors que les siècles passaient laisser penser que cette plante connaissait un succès retentissant dans la majorité des domaines. Nous avions pu voir qu’elle était utilisée aussi bien dans les milieux militaires, que dans la fabrication de textile ou encore comme anesthésiant, mais également en tant qu’aliment de la vie quotidienne.
Cependant, la renaissance met un coup de frein à tout cela. L’Église catholique, plus forte que jamais en Europe, considère la consommation du chanvre comme de la sorcellerie. Lors de cette période, dans les pays Catholiques, si vous vouliez vivre longtemps, il était préférable d’écouter les directives de l’Église. En étant accusé de sorcellerie, c’est la peine capitale qui vous attendez.
Ainsi, dans les pays où cette religion se pratiquait, comme la France ou l’Italie, l’image de la plante est dégradée. Son utilisation était synonyme d’hérésie. Invoquer ses vertus ne demeurait plus quelques choses d’imaginable.
Toutefois, les pays catholiques ne sont pas les seuls à lui tourner le dos. Dans les régions, où c’est la religion Islamique qui est la plus présente, le résultat est le même. À l’instar de l’émir égyptien Sudun Sceichuni qui interdit en 1375 toute culture de chanvre, mettant un arrêt définitif à une agriculture vieille de plusieurs centaines d’années sur ce territoire.
Un usage militaire qui revalorise une image perdue
Naissance du protestantisme, règne de Louis XIV, nous sommes bien arrivés dans l’époque moderne. Une époque qui signe le retour de l’utilisation du chanvre. C’est au secteur naval et militaire que l’on doit ce regain d’intérêt. Réutilisé pour fabriquer des voiles et câbles de bateau.
Toutefois, son retour est à nuancer. En effet, au cours de cette période, seuls ces deux secteurs exploitaient la plante. Un usage récréatif était toujours mal perçu par les personnes les plus influentes.
Malgré cela, la culture du chanvre représentait un marché économique considérable. Pour fabriquer un bateau de taille moyenne, les besoins en chanvre se comptaient en plusieurs dizaines de tonnes. Ce qui explique en partie pourquoi les colons espagnols et portugais ont souhaité cultiver en Amérique latine cette plante.
Nous le rappelons, originellement le chanvre poussait dans les zones tropicales. C’est pourquoi, l’agriculture demeurait faite à l’autre bout du monde.
En France, le roi Louis XIV et le ministre Colbert ne veulent pas se laisser distancer et souhaitent redonner une puissance maritime capable de contrer la Navy anglaise régnant sur les Mers et Océans. Pour ce faire, c’est en 1666 à Rochefort que la Corderie Royale fut construite. Des quantités très importantes de chanvres approvisionnent cette nouvelle construction pour concevoir des cordes en abondance.
L’époque moderne voit également naître le siècle des lumières, un courant intellectuel qui influence encore aujourd’hui de nombreux éléments de notre vie quotidienne. Denis Diderot et Jean le Rond d’Alembert, philosophe des lumières désiraient concevoir l’Encyclopédie. Un ouvrage qui regroupe une quantité d’informations très importante et sur des domaines variés.
Une section est dédiée au chanvre. Il y est détaillé la façon dont il est cultivé, travaillé puis utilisé. La mention d’effet psychotrope y est en outre faite. Pour rappel, ce n’est qu’après de nombreuses années que des scientifiques découvriront la présence dans les plants de la molécule de THC et de la molécule de CBD. L’une responsable d’effets psychotropes tandis que l’autre non.
Mais d’ailleurs… D’où vient l’appellation “chanvre” ? C’est en Suède que la dénomination “Cannabis sativa” est pour la première fois évoquée par le taxinomiste Carl von Linné en 1753. En France, c’est le mot chanvre qui caractérisera jusqu’à aujourd’hui cette variété de plante.
Premier président de cette nouvelle nation que sont les Etats-Unis, George Washington, semble être très intéressé par le chanvre. À tel point qu’il demanda d’en planter tout autour de sa demeure de Mount Vernon.
D’une renaissance délaissant voire interdisant complètement l’usage de la plante à une époque moderne qui connaît un regain d’intérêt à son égard, l’histoire du chanvre est des plus tumultueuses. Quel avenir lui est-il réservé ?
Du XVIIIe siècle à nos jours, l’évolution des moeurs
Après un regain d’intérêt à la fin de l’époque moderne, la tendance va t-elle continuer dans ce sens du XVIIIe siècle à nos jours ?
L’époque contemporaine une descente aux enfers pour le chanvre
Au début des années 1800, le chanvre est encore très utilisé. Son emploi se fait surtout dans le secteur militaire afin de concevoir des voiles et des cordages. Un important commerce a d’ailleurs été mis en place entre la Russie et la Grande-Bretagne. Commerce qui n’est pas au goût d’un certain Napoléon Bonaparte.
C’est pourquoi, entre l’empereur et le tsar Alexandre 1er, un traité a été ratifié pour stopper l’approvisionnement de la Grande-Bretagne et amoindrir sa puissance militaire. Tout cela a eu lieu en 1807, mais en 1811 les échanges reprennent. C’est une des raisons qui expliquent pourquoi Napoléon s’est lancé dans une campagne contre la Russie.
Parallèlement au XIXe siècle, l’Occident s’intéresse de plus en plus aux effets récréatif et médicinal de la plante. Elle observe l’usage qu’il en est fait dans les différents pays colonisés, notamment l’Inde. Malgré des interdictions de consommations, des artistes très réputés ont ouvert un Club pour consommer du “haschich” de façon récréative. Ce club se voyait fréquenté entre autres par Alexandre Dumas, Honoré de Balzac ou même Gustave Flaubert.
Toujours au cours de ce siècle, en Europe comme aux Etats-Unis, de nombreux médicaments faisant partie des plus vendus sont conçus à base de chanvre.
Mais la révolution industrielle met de nouveau un frein d’arrêt à cet engouement renaissant. Les industries du textile et du cordage se tournent vers de nouvelles fibres naturelles ou des fibres synthétiques. Les entreprises créant du papier abandonnent le chanvre pour le bois. Des pays comme la France vont même jusqu’à interdire complètement son utilisation qui sera de plus en plus mal vue.
Le point final est donné en 1925. Une convention internationale qui concerne les stupéfiants est ratifiée par la majorité des pays dans le monde. Dans cette liste de prohibition, figure le chanvre.
La découverte de la molécule Cannabidiole
Nous l’avons vu l’intérêt porté par les civilisations autour du chanvre et cyclique. Parfois omniprésent et parfois prohibé. C’est ainsi qu’après 20 ans laissé de côté, le chanvre signe son retour. En 1940, aux Etats-Unis, des équipes de scientifiques portent de plus en plus leur attention sur le cannabis.
Des chimistes d’une Université de l’Illinois vont d’ailleurs réussir à extraire la molécule de CBD d’un plant. C’est donc la première fois dans l’histoire que l’on découvre la présence de cette molécule. Pour autant, l’image de la plante n’est pas rachetée. Ils considèrent même le Cannabidiole (nom complet du CBD) comme une molécule toxique.
Des études qui se multiplient
La Seconde Guerre mondiale étant terminée, il faut reconstruire les nations. Et cela demande beaucoup de temps, les efforts sont donc concentrés autour de cet objectif. C’est pourquoi, les recherches autour de la molécule ne sont reprises qu’en 1863.
À Jérusalem, un chercheur chimiste du nom de Raphael Mechoulam, s’intéresse de nouveau à la molécule. Il réussit à découvrir les atomes qui la composent. Par la suite, il parvient même à synthétiser le CBD et le THC, une prouesse qui n’avait jamais été réalisée auparavant ! Ses travaux ont ouvert la porte à de nouvelles recherches qui seront bientôt de plus en plus nombreuses.
Le CBD intéresse de plus en plus la communauté scientifique
Dans les années 1970, les études thérapeutiques fleurissent un peu partout dans le monde.
1973, une équipe brésilienne avance l’idée que le CBD réduirait, voire bloquerait, les convulsions épileptiques chez les animaux.
1974, une autre équipe de chercheurs annonce que la molécule serait capable d’aider les personnes stressées et anxieuses en agissant comme anxiolytique.
Quelques années passent, et une équipe de scientifiques a une nouvelle annonce à transmettre. Le CBD réduirait les nausées des personnes sous chimiothérapie. Mais ce n’est pas tout ! Il pourrait également aider dans la lutte contre les troubles du sommeil.
Après des tests concluants sur les animaux, c’est sur des patients humains que les convulsions dues aux crises d’épilepsie ont été diminuée grâce au CBD. C’est à nouveau une équipe de chercheurs brésiliens dans les années 1980 qui parvient à démontrer cette affirmation. En 1982, des scientifiques étudiant toujours les effets du CBD auraient découvert que la molécule aurait des effets antipsychotiques.
En 1988, une découverte majeure est faite. Le corps humain possède un système endocannabinoïde. En clair, chez chacun d’entre nous, des récepteurs aux cannabinoïdes sont présent dans le système nerveux de notre cerveau et dans notre corps. Ainsi, les recherches qui avaient été effectuées jusqu’ici et leur découverte bénéficient d’un argument de plus allant dans leur sens.
Suite à cette découverte capitale pour la science, les recherches continues de plus belles. Dans les années 1990, des scientifiques ont découvert que la molécule de CBD serait un antioxydant très efficace. Elle protégerait également les neurones. De ce fait, elle représente un espoir très important non seulement pour les chercheurs, mais aussi pour les personnes atteintes de maladies dégénératives telles qu’Alzheimer ou Parkinson.
Suite à toutes ces avancées scientifiques, 3 États américains ont décidé à la fin des années 90 de légaliser le cannabis médical, et ont donné la première licence pour fabriquer un médicament à base de CBD. Ces États sont l’Oregon, l’Alaska et Washington. L’autorisation de fabriquer un médicament fut donnée à GW Pharmaceuticals pour lutter contre les douleurs de multiples scléroses.
Une popularité exponentielle pour le CBD
L’entrée dans les années 2000 ne signe pas l’arrêt des recherches effectuées autour de la molécule. De nombreuses équipes continuent d’étudier la molécule de CBD. Elles découvriront notamment des propriétés anti-inflammatoires ainsi que des effets bénéfiques sur le système immunitaire.
Par ailleurs, d’autres équipes mettront également en avant de possibles traitements pour les personnes atteintes de schizophrénie. Le CBD aiderait aussi à lutter contre les maladies cardio-vasculaires ou bien les cancers.
Toute cette atmosphère positive, influence les pouvoirs publics et les industrielles. C’est ainsi que de nombreux produits à base de CBD ont vu le jour. Aujourd’hui, il est possible de trouver facilement des fleurs de CBD, des résines de CBD, des huiles de CBD, ou même des breuvages et aliments contenants du CBD.
Quel avenir peut espérer le CBD dans les années à venir ?
Au vu du contexte actuel et de ses dernières années, nous pouvons penser que la législation autour du CBD tend à s’assouplir au fil des années. Auparavant, cette tendance a déjà pu être observée . L’utilisation des plants de chanvre était totalement interdite au tout début du XXe siècle. Cependant, avec les différentes recherches qui ont été effectuées des années 40 à ce jour, nous remarquons qu’un nouvel horizon se dessine.
La diabolisation du chanvre n’est plus de mise. Un distinguo est fait entre la molécule de THC et la molécule de CBD. Nous le disions au tout début, le THC est responsable des effets psychoactifs. C’est donc contre les psychoactifs du cannabis que les pouvoirs publics du monde entier cherchent à lutter.
En revanche, dans le cas de la molécule de CBD, rien ne semble montrer qu’elle provoquerait des effets hallucinogènes chez les personnes en consommant. De plus, les consommateurs ne semblent pas non plus montrer de signes de dépendance. Forte teneur ou faible teneur en CBD n’auraient à priori aucun impact négatif.
Ainsi, les aspects positifs paraissent plus nombreux que les aspects négatifs. Au vu de la balance, nous pouvons donc aisément penser que l’usage de la molécule se démocratisera de plus en plus au cours des prochaines années. Non seulement, dans les différentes industries, mais également chez les consommateurs.
En attendant de découvrir ce que l’avenir nous réserve, vous pouvez partir à la découverte de L’as du CBD ou de nos produits. Vous y trouverez tout ce que vous recherchez. Une variété de gammes importante, des produits d’une très grande qualité, des saveurs incomparables. Fleurs de CBD, huiles, e-liquides, solides, aliments, et même accessoires n’attendent plus que vous pour être consommé.
Les dates clés à retenir
- -8 000 avant J-C : Découverte en Chine de première trace d’une utilisation du chanvre.
- 1 375 : L’émir égyptien Sudun Sceichuni interdit la culture des plants de chanvre.
- 1 666 : Construction de la Corderie Royale
- 1 844 : Création du club des Hashishins
- 1925 : Ratification par de nombreux pays d’une convention internationale contre les stupéfiants
- 1 940 : découverte de la molécule de CBD
- 1 988 : Découverte du système endocannabinoïde
- Fin des années 90 : légalisation dans 3 États américains du cannabis médical